Dernier arrivant de la compagnie, Zak est aussi le plus jeune danseur actuellement dans le
Pockemon Crew. Né en 2000 à Nouméa en Nouvelle Calédonie et originaire de l’île de Lifou, il
commence la danse à l’âge de 7ans. Il apprend le break aux côtés de Hassan Xulue au sein du
Crew Resurrection et à l’âge de 12 ans, il commence le parkour et intègre la Team Yamak Pacifique
dans laquelle il sera guidé et soutenu par Kito (Christopher Hnautra), leader de groupe à l’époque.
En 2015, Zak devient le leader de la Team Yamak Pacifique et intègre le breakdance dans les
activitées du crew. À 16 ans, soutenu par l’une de ses professeurs, il décide d’arrêter l’école pour
ce consacré à la danse. Il devient rapidement auto-entrepreneur, donne des cours de danse, monte
l’association Yamak Pacifique qui devient peu après un club sportif et créer la Wolf Academy,
école de parkour et de breakdance.
Parallèlement à cela, Zacharie est repéré par le Pockemon Crew au cours du BOTY (Battle of the
Year) en Nouvelle Calédonie dans lequel Riyad Fghani, directeur artistique et chorégraphe de la
compagnie, assure l’accompagnement artistique auprès des crews Hip Hop. Il emménage à Lyon
afin de devenir danseur professionnel et intègre le Pockemon Crew en février 2018. Aujourd’hui,
il participe aux shows de la compagnie et fait partie de l’équipe du spectacle Silence, on tourne!
Ayant eu un parcours difficile et atypique, le breakdance fournit à Zak des un cadre et lui inculque
des valeurs telles que le respect, l’humilité, le partage. Il lui permet de canalisé son énergie et
d’exprimer sa frustration et ses émotions. Au fil des années, il se spécialise dans les acrobaties et
mêle break et parkour. C’est un danseur polyvalent doté d’une capacité d’adaptation incroyable.
Aujourd’hui émancipé de sa frustration, il essaie de transmettre ses valeurs par la danse. Dévoué
à son public, il cherche à créer du lien et à partager le plaisir qu’il a à danser.
“Je n’oublirai jamais mon premier show avec le Pockemon à Monaco. Je ne réalisait pas encore
que j’étais danseur pour la compagnie. Je pleurais à l’intérieur, j’ai même versé deux larmes avant
de monter sur scène. J’étais ému. Je me rendais compte que je réalisais un rêve. ”